Jazzlyn Brooke Anderson. Petit bout de femme qui vu le jour un quatorze février. Quelle belle date n’est ce pas ? Un magnifique cadeau pour le couple qui n’arrivait pas à avoir d’enfant. Elle fut donc la première et la dernière enfant de la famille ce qui lui permit d’être énormément chouchoutée. Ses parents n’en firent cependant pas une enfant pourrie gâtée, lui apprenant très vite que l’argent ne tombait pas du ciel, d’autant plus que la famille n’est pas des plus riches.
L’enfance se déroula donc pour le mieux, sans grand soucis. Elle entra à l’école et elle amenait très régulièrement de bonnes notes à la maison. Quand elle fut en âge, Jazz’ se mit à chercher des petits boulots qu’elle pourrait faire après les cours. Elle trouva très vite un petit job dans un haras de la ville. C’est là que la jolie petite blonde se découvrit une passion pour l’équitation. Ses employeurs lui apprirent à monter et elle passait alors énormément de temps aux écuries. La vie n’était pas toujours facile à la maison a cause du manque d’argent, et lorsqu’elle montait à cheval, tous ses soucis semblaient disparaître. C’était son échappatoire. Les parents de la demoiselle étaient très fiers de leur fille qui arrivait à combiner l’école et le travail.

Au lycée, elle ne faisait pas partie de ces superbes filles que tout le monde veut avoir comme amie. La popularité, elle n’en avait que faire. Pour tout dire, Jazz’ n’était pas le genre de fille avec qui les autres aimaient traîner, n’ayant qu’une véritable amie avec qui elle traînait. Elle n’était pourtant ni repoussante, ni associable, mais les gens semblaient croire que la pauvreté était contagieuse. Peut-être avaient-ils peur qu’elle essaie de les voler une fois ami avec elle... Des hypothèses, elle en avait plein la tête, mais elle s’en fichait royalement car une fois les cours terminés, elle filait au haras et retrouvait son petit monde. Elle aidait a l’entretient des box, des chevaux, montait dès qu’elle en avait l’occasion. Elle était d’ailleurs plutôt douée et les Spencer, propriétaires du haras, lui proposait de concourir lors de diverses compétitions. Plutôt douée, elle en remporta plusieurs. Bref, la vie n’était pas merveilleuse, mais elle n’avait pas à se plaindre.

A dix-sept ans, tout bascula pour la jolie demoiselle. Elle tomba sous le charme d’un voyageur espagnol dont la famille faisait escale en Australie. Jazz’ n’avait jamais ressentie ça auparavant, ne s’intéressant pas spécialement aux garçons. Mais ce bel espagnol avait quelque chose de différent. Sergio Velasquez... Lui aussi semblait être tombé sous le charme de la blondinette. Tout aurait pu être parfait, seulement les deux jeunes gens ne faisaient pas partie de la même classe sociale et la famille Velasquez s’opposait à cette relation. Cela n’empêcha pas les tourtereaux qui se voyaient alors en cachette. Leur idylle dura tout l’été et lorsque Sergio du retourner chez lui, ils s’échangèrent leurs adresses, promettant de garder contact quoi qu’il arrive.
C’est le jeune homme qui fait le premier pas, en envoyant la première lettre. Jazzlyn ne tarda pas à lui répondre, lui annonçant par la même occasion une grande nouvelle ; la blondinette était tombée enceinte. Elle n’eut jamais de réponse. Elle continua cependant à lui envoyer de nombreuses lettres et toutes restèrent sans réponses. Jazz’ décida de garder l’enfant, seul souvenir de son premier amour. Les parents de la blondinette acceptèrent avec difficulté la nouvelle, promettant néanmoins d’aider leur fille peu importe les choix qu’elle ferait.
Neuf mois plus tard, Jazzlyn mit au monde une petite fille. Leur fille. La nostalgie l’envahie d’ailleurs à chaque fois qu’elle pose le regard sur sa petite merveille. La vie ne fut pas des plus faciles après la naissance de la petite. La belle abandonna ses études afin de trouver un job qui lui permettrait de subvenir aux besoins de sa fille. C’est ainsi qu’elle reprit sa place en tant que palefrenière au haras. Ses employeurs lui avaient ordonnée d’arrêter lorsqu’elle était enceinte, ne voulant pas qu’il arrive quoi que ce soit au bébé. Dès qu’elle en avait l’occasion, Jazz’ montait, elle était même très douée, montant une jument qu’elle avait vu naître étant plus jeune. Elle reprit même les compétitions, qu’elle remportait généralement, amenant ainsi plus d’argent a la maison. Lors d’une de ces compétitions, elle fut d’ailleurs repérée par un cavalier, Eric Liamson, qui voyait en elle un excellent jockey. Il l’a prit sous son aile et lui apprit les ficelles du métier. La demoiselle se lança alors dans cette carrière et bien qu’elle s’y donnait corps et âme, les résultats n’étaient pas des plus glorieux. En réalité, sa fille lui manquait terriblement et bien qu’elle faisait ça pour elle, Jazz’ n’avait pas beaucoup l’occasion de la voir. Et tant que de ce côté la les choses n’iraient pas mieux, elle n’arriverait pas a avoir de bon résultat. Liamson lui octroie donc une pause, sachant que la blondinette a un potentiel énorme afin de la récupérer en grande forme. Durant son année sabbatique, Jazzlyn en profite pour donner des cours d’équitation au haras où elle a tout appris.
Ce sont les Spencer qui lui remettent le pied à l’étriller, lui ouvrant les yeux sur ses talents de cavalières. Ils croient en elle et c’est pour eux et sa famille que la blondinette retourne vers Liamson. A force d’entraînement et d’acharnement, la belle devint un excellent jockey. Elle participe à de nombreuses courses et malgré ses débuts plutôt chaotiques, miss Anderson finit par se hisser parmi les meilleurs.

La réussite de Jazzlyn permet a sa famille de vivre dans de meilleures conditions, cependant la belle a toujours un manque. Sa fille grandit sans son père et malgré quelques tentatives désastreuses de se mettre en couple, la blondinette n’arrive pas a oublier son premier amour. Elle entend alors parler du World Express, un moyen magnifique permettant de voyager à travers le monde. C’est l’occasion rêvée pour la belle de débarquer en Espagne et tenter de retrouver le jeune homme qui fait toujours chavirer son cœur.