Mon histoire commence ici, dans un endroit mythique. En effet, je suis née au pied de la Statue de la Liberté, enfin presque, car ma mère était enceinte de 8 mois et 3 semaines quand elle se trouva face à ce bâtiment et qu'elle a commence à perdre les eaux. Heureusement pour elle, il y avait beaucoup de monde autour de nous, j'ai donc pu naitre dans de très bonnes conditions, il y a de cela 26 ans. Après cela, j'ai été un véritable globe trotter ! Et oui, à cause ou grâce selon votre bon vouloir, j'ai voyagé à travers le monde. Pour ceux qui n'y ont pas été habitué, cela ne doit pas forcément être le mieux mais ceux qui ont vécu plusieurs déménagements, ils peuvent me comprendre. En tout cas, j'aime voyagé à présent, et cela à un rythme effréné, depuis que le world express est là ! Pour le moment, il n'y a pas tellement de pays, seulement 10 mais c'est parfait ! J'ai ainsi vécu dans 7 pays différents : Etats-Unis (New York), Espagne (Barcelone, Séville), Angleterre (Londres), France (Lille, Marseille), Japon (Tokyo), Argentine (Buenos Aires), Australie (Perth, Sydney).

Mars 1985 - Juillet 1989
Je vais vous raconter mon enfance à New York donc, enfin, mes premières années, parce que je n'ai pas vécu mon enfance essentiellement dans cette ville. J'ai finalement peu de souvenirs distincts de cette période. Il faut dire que selon la date des photos souvenirs que prenaient ma mère, j'avais environ 4 ans et demi quand je suis partie de la ville. C'est là-bas que j'ai commencé à tisser mon réseau social si je peux dire, car des années après, je suis retournée là-bas, et certains visages enfantins me sont revenus en pleine face. J'ai donc appris à parler, à marcher dans cette grande ville. Je suis aller à l'école là-bas, pendant environ 1 ans et demi puisque j'ai été inscrite en milieu d'année scolaire. C'est à partir de ce moment là que j'ai commencé à devenir très curieuse, je me souviens, je voulais tout savoir. Je ne sais pas pourquoi je me souviens précisément de cela, mais j'avais posé une question à mon père sur le fait que je n'ai pas de petit frère. Et il m'avait répondu qu'il n'y avait pas de choux à New York. Mon père bien que militaire averti, savait se montrer assez doux avec moi, même si cela changerait un peu avec les années, me formant à une carrière de militaire, mais je ne voulais pas de ça. Enfin, à l'époque, je n'en avais pas du tout conscience. Ainsi, après une première partie de vie sans encombre, nous nous sommes envolé pour l'Espagne.

Juillet 1989 - Juillet 1993
Et là ce fut plus difficile pour moi. Même si j'étais dans une école américaine, où l'on parlait anglais donc, j'ai du m'habituer à une nouvelle langue et s'en m'en rendre compte, j'ai progressé très vite. Aujourd'hui mon espagnol est un petit peu rouillé, mais j'arrive très bien à le comprendre, et à le lire. J'ai un peu plus de mal à le parler et l'écrire, je dois faire des fautes assez bêtes mais que voulez-vous, je suis comme ça. Je suis donc arrivé à Barcelone dans un premier temps, donc j'ai appris l'espagnol et le "dialecte" castillan. Ce fut tellement drôle. L'été fut tellement agréable, j'allais à la plage avec ma mère, je me suis amusée comme une vrai folle à cette époque là. Je crois d'ailleurs que j'ai gardé ce petit grain de folie jusqu'à présent. J'aime bien rire, c'est quelques choses que j'ai appris à ce moment là. Et ça ne m'a jamais lâché. J'ai ainsi fait de nombreuses rencontres à l'école, des contacts que j'ai perdu de vue depuis, mais qui grâce au World Express pourrait revenir dans ma vie. Puis mon père a été muté de nouveau, mais toujours en Espagne, à Séville. Ce n'était pas tout à fait la même vie là-bas, mais ce fut aussi très agréable, il faut dire qu'à cette époque, j'étais insouciante de la vie, j'étais une gamine, mais c'est en Espagne que j'ai mes premiers vrais grands souvenirs de petite fille. Mon dernier été en Espagne fut triste, car je devais ensuite partir, loin de tout ça, loin du véritable début de ma vie enfantine. J'ai versé tellement de larmes le dernier jour. Quand j'y repense, cela me fait sourire, mais à l'époque c'était véritablement déchirant.

Juillet 1993 - Juillet 1995
En général, mon père restait environ 2 ans dans chaque affectation. Là, nous venions à Londres, un pays beaucoup moins chaud que l'Espagne, bien plus pluvieux. J'ai eu un peu de mal à m'y habituer à vrai dire. J'avais 8 ans à mon arrivée, j'ai du mettre 3 ou 4 mois à m'habituer à tout ces changements. On parlait à nouveau anglais, il n'y avait plus d'espagnol, j'étais triste car la langue me plaisait tellement. Mais j'ai fait avec, j'ai essayé de ne pas oublier cette langue que j'adorais. Je me suis très vite remis à parler seulement anglais au finale, je ne lisais plus que des livres espagnols, je ne le parlais plus assez à mon gout. Je me suis fait alors d'autres amis à cette époque là, mais pour la plupart, j'ai perdu le contact malheureusement. Même si aujourd'hui, je vais pouvoir renouer ceux-ci, pour le moment, ce n'est pas encore le cas, mais le WE devrait pouvoir arranger tout cela. Mon père était un peu plus présent pour moi, pour mon éducation, c'est à cet âge là que j'ai sentie son éducation militaire poindre le bout de son nez. Bizarrement, j'ai eu un peu moins de mal à quitter mes camarades londoniens, sans doute parce que j'avais moins aimé ce voyage qu'en Espagne.

Juillet 1995 - Juillet 1999
Et c'est en France que nous sommes atterris. Géographiquement, ça ne m'a pas tellement changé. Lille, le nord avec son accent un peu spécial, mais avec un climat froid, le même que celui de Londres environ. Il m'a fallut parler correctement le français parce que j'avais des cours de cette langue en Angleterre mais j'étais loin d'être trilingue. Déjà que je connaissais l'espagnol et l'anglais, je devais savoir le français à présent. C'est dans cette ville donc, que j'ai commencé à m'intéresser aux garçons. J'avais 11 ans, et je commençais à devenir une femme. Oui, bon, je n'en étais pas une mais quand même. Non, mais le plus marrant, je crois que ça a été la première baffe que j'ai mis à un garçon parce qu'il m'avait mis une main aux fesses. Il faut croire que j'étais attirante, je ne sais pas, ça m'avait fait tellement bizarre que la baffe était partie tout de suite ou presque. Bref, de Lille, je n'ai finalement pas retenu grand chose, car j'ai passé deux autres années à Marseille, et c'est là que j'ai vraiment vécu des belles années. La puberté n'est pas forcément une période propice, mais pour moi, ce fut une révélation. Il y faisait chaud, même en hiver il faisait bon, un peu comme en Espagne, et puis, je crois que je me souviendrais toujours de la Coupe du Monde de football. Je n'ai jamais vraiment aimé ce sport, mais il y avait tellement d'ambiance, c'était magique. Mon père m'a pourtant bien vissée à cet âge là. Il ne voulait pas que j'ai de petit copain, et je n'en ai pas vraiment eu, pourtant, il y avait un garçon dans ma classe pendant 2 ans qui était si mignon. Mais il restera à jamais un souvenir, je ne l'ai jamais revu après mon nouveau départ. Pourtant, j'ai gardé quelques contacts, mais pas lui. J'avais 14 ans, et j'allais devoir apprendre une nouvelle langue que je ne maitriserais jamais comme il faut.

Juillet 1999 - Juillet 2001
Le Japon fut notre prochaine destination, rendez-vous compte ! Je ne connaissais rien à ce pays, mais pourtant, j'ai du m'y faire. Ce fut très difficile, car je m'étais habitué à la France. A Tokyo, j'avais l'impression de me trouver dans une énorme boite de sardine. Ma chambre était 2 fois moins grande que celle que j'avais à Marseille, il y avait, je ne sais pas combien de fois plus d'habitants, et puis le japonais et moi ça faisait vraiment 2. Tout était si différent pour moi. J'ai pourtant réussi à m'intégrer au fur et à mesure avec les élèves qui me parlait au début anglais, ils étaient assez fort dans la langue, alors nous pouvions parler, mais ça n'avait rien à voir avec ce que j'avais connu en France. En fait, je commençais à peu près à comprendre et parler la langue, mais les deux années étaient déjà écoulées, je devais m'en aller. Pour moi, ces deux années fur plus longue que je ne l'aurais pensé, pourtant, j'aime bien voyager, mais là, ce ne fut pas le voyage le plus agréable. La prochaine destination allait être idyllique en comparaison.

Juillet 2001 - Juillet 2003
Buenos Aires me tendait les bras. Je retrouvais l'espagnol de mon enfance, tant de souvenirs me sont revenus en tête. Bizarrement, j'ai réussi à m'intégrer assez vite, la langue revenant vite sur mes lèvres. Mon père avait cependant peur pour moi, mes sorties étaient assez brimées, je ne pouvais pas faire ce que je voulais, je devais rester principalement sur la base, mais ça ne me dérangeait pas trop car il y avait un morceau de plage, et de très beaux militaires, alors vous pensez bien que j'ai passé pas mal de temps là-bas, avec quelques filles de mon âge. Combien de fois nous avons dormis à la belle étoile ? Je ne les ai pas compté mais ce fut souvent en été. Je sortais rarement de la grande base militaire, mais bon, il fallait bien le dire, il y avait pas mal de confort. Je me suis bien amusée là-bas. Mais il fallait partir, à l'autre bout du monde une nouvelle fois. Mais cette fois-ci, ce fut encore différent.

Juillet 2003 à nos jours.
L'Australie et ma majorité furent ma nouvelle vie. Tout d'abord Perth puis Sydney. A Perth, la 3ème ville d'Australie, tout était parfait pour moi, puis il y a eu Sydney, une ville vraiment incroyable, si incroyable que je décidais de coupe le cordon familiale en m'installant par ici. Lorsque j'ai eu 21 ans, j'ai demandé à mon père si je pouvais m'installer en dehors de la base, et après quelques négociations, j'ai obtenu ce que je voulais. Il lui restait un an à faire encore. J'avais donc mes parents encore sous la main pendant cette période, après quoi, je serais livrée à moi même. Mais en 3 ans, j'avais pu tissé quelques liens, j'avais passé un diplôme internationale pour devenir détective privée. Et je m'étais installée à mon compte à Sydney. Je visais l'internationale, mon cabinet, où j'étais seule pouvait traiter des cas venant de n'importe qu'elle pays même si j'avais décliné plusieurs affaires venant de Chine car je ne parlais pas le mandarin. Puis le World Express est apparu, une véritable bénédiction pour moi, je pourrais me rendre n'importe où ou presque, en très peu de temps. Ma nouvelle vie pouvait commencer, sachant que j'étais assez connu, et que mon taux de réussite était haut, je pouvais me permettre de refuser certains clients, le pied total. Pour le moment, je suis donc sédentaire à Sydney, même si je dois bien l'avouer, je cours un peu de partout pour le plaisir ou le travail ou les deux !!