Ma naissance est tout ce qui a de plus banal alors je vais faire la version courte si ça ne vous dérange pas . Je suis né le 7 mai 1989 à Moscou. Ma mère se prénomme Mme Elena Vronski, mon père est Nicolaï Vronski. Il fait de la politique, écrit des essais, participe à des courses équestres et est très riche. Elle se contente d'être sa femme, organise des diners et s'achète des robes hors de prix. J'ai un grand frère mais j'y reviendrai plus tard. Après ma naissance ma maman ne me ramena pas au domicile familial mais à la maison de campagne ou je passais les trois premières années de ma vie. Pour rien ne vous épargner je n'étais supposé y passer qu'un an mais lors d'une visite de mon père ma mère s'est de nouveau retrouver enceinte et neuf mois plus tard hop une petite sœur. J'avais dix mois. Et c'est là que Alexeï, le grand frère que j'ai mentionné, rentre en jeu. Il avait déjà 10 ans et était une tête comme on dit. Il avait sautait deux classes et étaient rentrer dans un fameux collège de St. Petersbourg. Il était la fierté de papa. Nicolaï voyait en lui sa relève et dès sa naissance il l'avait élevé à la dur. Traitement qui ne nous étiez pas réservé à ma sœur, Kitty et à moi-même puisque nous étions surcouvé par notre mère et les domestiques. Mais voilà à chaque fois que Alexeï rentrait à la maison il devenait une sorte de tyran pour nous et essayait de nous faire toute sortes de choses. Des choses qui m'ont unis à Kitty et poussé à détester mon frère.

Maintenant si vous le voulez bien je vais laisser ce pan là de mon histoire un peu de côté car pendant mon enfance il n'influait pas tellement et c'est de mon enfance qu'il est question ici. Après notre retour à Moscou Mère fit engager un précepteur pour Kitty et moi. C'était un singulier personnage, haut en couleur qui était connu pour dispenser le meilleur apprentissage de la ville et nous l'adorions. Il de prénommait Mr Levine Alexandrovitch mais nous l'appelions Shakespeare car il était un fervent admirateur du dramaturge et passait ses journées à nous en déclamer les vers. D'ailleurs je pense que c'est à cette homme que je dois mon amour pour la littérature. Kitty et moi developpâmes très vite un esprit artistique. A huit ans elle savait dessiné et jouer du panio à merveille tandis que je lisais tout ce qui me tombait sous la main et écrivait des rimes à longeur de journée. Notre père voyait cela d'un mauvais œil. Pour lui les artistes n'avait pas d'avenir et il voulait nous voir nous employés aux choses de la vraie vie comme la religion et la politique. Mais ma mère s'opposait à ce point de vue rétrograde le mur de Berlin était tombé et il était temps de regarder vers le progrés. C'est à peu près à ce moment là d'ailleurs que je pris conscience de tout ce que mon pays avait traversé pendant le siècle écoulé et que je compris qu'il prendrait du temps à se relever. Cela allait faire 10 que le mur était tombé et j'en avais pratiquemment treize. J'étais rentré au collège deux ans auparavant et toutes les filles tombaient pour moi sans me vanter, nullement... C'est à peu près à cette époque que je laissais tomber les poèmes pour une écriture plus dure. Je me mis à écrire des articles ravageur que j'envoyais à des journaux anonymement et ils étaient presque tous publiés. Ils parlaient tous de la pauvreté de la Russie. Dans les diners de ma mère tout le monde ne parlait que de ça et je pouffais sous la table en me disant : "La tête qu'elles feraient si elle savaient que l'auteur de ces articles étaient juste en face d'elles !. Ce qui me révoltait le plus dans la situation de mon pays c'est que les gens comme ma famille et les amis de ma famille étaient toujours aussi riches mais ne bougeaient pas le petit doigt. Ils avaient promptement déclaraient ne plus aimer les communistes et avaient continuez à prospérer sans s'inquièter le moins du monde de ce qu'il de passait autour d'eux. Et je comptais bien régler ça très vite ...

C'est à cette époque que j'ai rencontré celle qui est aujourd'hui la meilleure amie que j'ai jamais eu et dont je suis fou amoureux. J'avais donc treize ans et elle fréquentait la même école que moi . Je me rappelle être passé près d'elle alors qu'elle était entouré d'un groupe d'autres élèves et je l'ai entendu réciter un morceau de mon dernier article. Je l'ai écouté jusqu'à la fin puis, lorsqu'elle s'est éloignée je l'ai rattrapé et lui est demandé si elle aimait cet article. Je me rappelle de son expression comme si c'était hier. La toute premiere fois où j'ai vu ces lèvres sourire espièglement et ces yeux se teintaient d'une sorte de confiance inébranlable en quelque chose d'indefinissable. Une expression qui m'est aujourd'hui plus que familière. "Son auteur sera, si c'est un homme le père de mes enfants, si c'est une femme, ma petite amie... Et elle avait déjà son franc-parler. En cinq minutes je lui avais tout confier comme si plus rien ne compter à part qu'elle sache tout et qu'elle fasse de moi le père de ses enfants. Et oui que voulez vous je suis facilement embobinable. Toujours est-il que la plupart des gens de notre âge ne l'aurait pas cru mais que ce ne fut pas son cas. A peine eus-je terminer qu'elle me dit :"Je m'apelle Sacha je suis franco-russe et je viens de faire de toi mon meilleur ami pour la vie.. Comme vous l'avez compris à cette époque déjà je voulai être plus qu'un simple ami pour elle mais bon on ne peut pas tout avoir.

Ainsi je grandis et passa toute mon adolescence avec la meilleure amie qu'un garçon puisse avoir. Elle m'arrangeait le coup avec toute les filles (même si elle était la seule que je voulais vraiment), jouer au jeux vidéos avec moi, aller au laser tag avec moi, faisait toute les conneries du monde avec moi ... Elle a même perdue sa virginité avec moi même si pour elle ça ne signifiait pas le même chose que pour moi. On avait seize ans et on était tranquillement sur mon lit et on de fait chi*r. Puis soudain elle s'est retourné vers moi et m'a lancé un : "Ça te dirait de coucher avec moi ?. Et voilà quoi ... Pendant un an on ne s'est pas arrêté , c'était pratiquemment tous les soirs, j'avais une copine à côté mais je m'en fichais je ne vivais plus que pour ces moments. Jusqu'au jour où elle est arrivée avec son nouveau petit copain qui n'est autre que mon frère. Alexeï est moi nous étions fait la guerre jusqu'à mes dix ans puis soudainement nous avons choisis de tout simplement s'ignorer. A cette époque il avait 28 ans et était promis à une carrière politique encore plus grande que celle de mon père décédé un an auparavant. Après les avoir chaleureusement félicité je courais dans la chambre et faisait un gigantesque trou dans le mur. J'avais arrêté d'ecrire des articles anonymes trois ans plus tôt et étudié désormais la littérature. Ce jour là j'ecrivis un poème ce qui ne m'était plus arrivé depuis des années et puis m'endormit tremblant de colère contre ce frère, pratiquement inconnu, qui me volait l'amour de la vie. Trois mois plus tard ils déménagèrent à Paris pour les besoins de sa carrière et parce que la mère de Sacha y était malade. C'est à ce moment là que je devins l'artiste torturé que je suis aujourd'hui. Je devins l'amant de ces dames un peu comme une putin pour femme, puisque il faut le dire je me fais payer et je redistribue au pauvre, un vrai Robin des bois des temps modernes. Le jour j'écrivais des poèmes d'amour et j'etudiais et la nuit je m'envoyais en l'air avec toute les amies de ma mère qui ne recherchaient que de la chaire fraiche laissant ainsi toute mes colères s'evacuaient. Et cette situation dure toujours aujourd'hui...

Qu'est-ce que Kitty est devenue dans tous ça ? Elle s'est mariée l'année dernière et je ne désapprouve pas son choix car je sais que malgré sa naïveté elle est forte et que ces deux là sont fous amoureux l'un de l'autre. De plus elle continue ses études ce qui me ravie. Sacha et Alexeï sont toujours à Paris. Elle ne sait pas que je souffre et ne comprend donc pas pourquoi je décline toute ses invitations. Je rêve de lui répondre "Pour ne pas tuer ton cher et tendre ! Mais elle risque de mal le prendre non ? Néamoins je vais bien être obligé de les affronter un jour ou l'autre. J'espère juste qu ce sera le plus tard possible. Voilà l'histoire de ma vie. J'espère qu'elle vous a plut.